École d’enseignement privé esthétique et coiffure

INFOS

Règlement Intérieur
Handicap

ACCUEIL DE PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP

L’accueil des personnes en situation de handicap au sein de notre école

Conformément à la Loi du 11/02/2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, et aux articles D5211-1 et suivants du Code du Travail, l’ETPEC GIORGIFONT II s’engage à soutenir le développement de l’accessibilité de son offre de formation aux personnes handicapées.

Accessibilité aux personnes en situation de handicap

La formation est accessible pour les personnes en situation de handicap, sous réserve de faisabilité (entretien téléphonique minimum obligatoire), mais l’établissement n’est pas accessible dans sa totalité aux personnes en fauteuil roulant.

Vous avez un handicap et souhaitez une prise en compte de celui-ci dans l’organisation de votre formation, merci de contacter : 

Sandra ROFI / Référent Handicap : info@giorgifont2.com  ou au 04 68 61 15 50

Définition du handicap

Dans son article 2, la loi du 11 février 2005 « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »

Le handicap moteur

Le handicap moteur est représenté par une aptitude limitée à se déplacer, à exécuter des tâches manuelles ou à mouvoir certaines parties du corps.

Celui-ci, souvent appelé déficience motrice, désigne donc un ensemble de troubles entraînant une perte totale ou partielle de la motricité.

Les conséquences éventuelles en formation :

  • Difficulté d’accès aux locaux
  • Capacités réduites pour se déplacer, changer de position, prendre et manipuler un objet, exercer certaines activités et les coordonner
  • Difficulté d’intégration au collectif
  • Fatigabilité
  • Soins médicaux fréquents
  • Résistance aux changements ou aux modifications de l’environnement
  • Manque d’autonomie…
  • Etc.

  Le handicap auditif

Le handicap auditif est tout ce qui altère plus ou moins gravement, voire empêche la perception d’un signal sonore et qui en conséquence crée des distorsions dans le traitement de la relation au monde sonore, à la communication et à la vie sociale.

Il existe plusieurs déficiences auditives :

– Déficience auditive légère : perte de 20 à 40 dB. La parole est perçue à voix normale mais pas à voix chuchotée, ou dans un environnement sonore parasitée.

– Déficience auditive moyenne : perte de 40 à 70 dB. La parole est perçue si on élève la voix, de près (lecture sur les lèvres, appareillage recommandé).

– Déficience auditive sévère : perte de 70 à 90 dB. Seule la voix forte est perçue, près de l’oreille (appareillage indispensable).

– Déficience auditive profonde : perte > à 90 dB. Plus de perception des sons, ou insuffisant pour les distinguer (appareillage insuffisant, langue des signes, lecture labiale, écrit).

Les conséquences éventuelles en formation :

  • Capacités réduites pour entendre, nouer des relations avec l’environnement de formation (poste de travail, espaces collectifs, …)
  • Difficulté d’accès à la communication sonore (téléphone, alarme…)
  • Difficulté d’accès au savoir et à l’information, y compris informelle
  • Résonance des locaux
  • Manque d’autonomie
  • Fatigabilité…
  • Etc.

 Le handicap visuel

Le handicap visuel touche les troubles de la vue, les difficultés à voir. Le handicap visuel concerne les personnes aveugles, mais aussi celles qui sont malvoyantes. Ce handicap peut être de naissance ou acquise suite à une maladie ou un traumatisme.

Les conséquences éventuelles en formation :

  • Difficultés d’accès aux locaux, aux environnements de travail/formation (poste de travail, espaces collectifs, …)
  • Difficultés d’intégration au collectif
  • Capacités réduites pour voir, lire et écrire, se déplacer
  • Difficultés d’accès au savoir et à l’information, y compris informelle
  • Utilisation d’outils en tout ou en partie visuels (photocopieurs, ordinateur, etc.)
  • Résistance aux changements ou aux modifications de l’environnement
  • Manque d’autonomie

Maladies Invalidantes

Les maladies invalidantes regroupent un ensemble de troubles de la santé pouvant atteindre les organes internes vitaux (cœur, poumons, reins…).
Ce sont des maladies organiques comme l’insuffisance respiratoire (mucoviscidose…), l’insuffisance cardiaque, rénale, immunitaire (sida…), les cancers, certaines maladies rhumatoïdes, des troubles musculo-squelettiques (douleurs articulaires…).

Ces maladies peuvent être momentanées, permanentes ou évolutives.
Ces déficiences constituent souvent un handicap non visible.

Exemples de maladies invalidantes : La sclérose en plaques, le sida, le diabète, l’hypertension artérielle, l’asthme, l’épilepsie, le cancer.

Les conséquences éventuelles en formation :

  • Difficultés d’accès aux locaux, aux environnements de travail/formation (poste de travail, espaces collectifs…)
  • Capacités réduites pour se déplacer
  • Difficulté d’intégration au collectif
  • Fatigabilité
  • Surcharge physique
  • Soins médicaux fréquents
  • Etc.

Les déficiences intellectuelles

Le handicap intellectuel est la conséquence sociale d’une déficience intellectuelle. Il se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de prises décision et d’adaptation à un environnement.

Cette déficience peut se traduire par :

  • un retard mental léger (difficultés à acquérir la lecture, l’écriture, les notions de logique mathématique et à maintenir les acquis),
  • un retard mental modéré (possibilités très limitées d’acquérir la lecture, l’écriture, les notions de logique mathématique),
  • un retard mental grave ou profond (impossibilité ou presque d’accéder au langage).

Les conséquences éventuelles en formation :

  • Capacités réduites pour fixer son attention
  • Difficulté d’accès au savoir et à l’information
  • Difficultés d’assimilation et de mémorisation
  • Capacités réduites à communiquer : produire et émettre des messages ; en recevoir et les comprendre
  • Capacités réduites à s’autonomiser et se socialiser
  • Difficulté dans la prise d’initiative
  • Difficultés d’intégration au collectif
  • Résistance aux changements ou aux modifications de l’environnement
  • Etc.

Les déficiences cognitives

Le handicap cognitif caractérise une situation de handicap liée aux dysfonctionnements des activités cognitives (intellectuelles et émotionnelles) de la personne.
Les activités cognitives (ou mentales) sont issues de l’activité mentale et regroupent les capacités à agir, à apprendre et à s’adapter. On parle alors de la mémoire, du langage, de l’attention, de la construction d’un geste, du raisonnement, de la résolution de problème.
Il est pathologique, qualifiable et mesurable.
La plupart du temps, il se présente comme un handicap « invisible ».
Il est susceptible d’évoluer positivement dans le temps par le réentraînement cognitif et les mises en situation.

Différents troubles de l’apprentissage se manifestent chez des enfants qui ont une intelligence et un environnement social adéquat, et ne présentent pas de problèmes sensoriels (vue, audition), psychiatriques ou neurologiques identifiables. Ces enfants éprouvent des difficultés à apprendre à lire, à écrire, à orthographier, à calculer, à s’exprimer ou encore à se concentrer.

Les troubles spécifiques des apprentissages comprennent (selon la classification internationale DSM‑5) :

  • le trouble spécifique des apprentissages avec déficit en lecture (communément nommée dyslexie)
  • le trouble spécifique des apprentissages avec déficit de l’expression écrite (dysorthographie)
  • le trouble spécifique des apprentissages avec déficit du calcul (dyscalculie)

Ces troubles sont associés au :

  • trouble du langage oral (dysphasie)
  • trouble développemental de la coordination (dyspraxie), incluant certaine forme de dysgraphie (trouble de l’écriture)
  • déficits de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH ou TDA)

La déficience cognitive peut également être un trouble associé à un autre handicap, notamment certaines maladies invalidantes (dont l’épilepsie) ou psychique.

Les conséquences éventuelles en formation :

  • Difficulté à lire, à décoder un texte, à orthographier mais aussi à acquérir du vocabulaire, à utiliser le langage et à structurer ses idées, notamment dans l’apprentissage des langues étrangères ;
  • Prise de parole indistincte, troubles de la syntaxe, expressions par mots isolés, compréhension partielle du langage oral, etc.
  • Difficultés à coordonner et planifier correctement des gestes volontaires
  • Troubles de la communication, de la socialisation
  • Difficultés au niveau des capacités attentionnelles, une impulsivité et parfois une hyperactivité motrice.
  • Etc.

 Le handicap psychique

Le handicap psychique est la conséquence de maladies mentales, entrainant un déficit relationnel, des difficultés de concentration, une grande variabilité dans la possibilité d’utilisation des capacités alors que la personne garde des facultés intellectuelles dites normales.
Quelques exemples de maladies mentales pouvant induire un handicap psychique : troubles bipolaires, troubles dépressifs, schizophrénie, paranoïa, névroses obsessionnelles, burn-out…

Les conséquences éventuelles en formation :

  • Difficulté relationnelle et d’intégration au collectif avec un risque d’exclusion
  • Capacité de concentration perturbée
  • Difficultés de mémorisation, d’assimilation et d’attention (souvent du au traitement médical)
  • Résistance aux changements ou aux modifications de l’environnement
  • Difficulté dans la prise d’initiative
  • Manque d’autonomie
  • Fatigabilité
  • Grande sensibilité
  • Soins médicaux fréquents
  • Etc.